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Saint Séraphin de Sarov, thaumaturge

2 janvier

Icône du moine Grégoire Krug,
Chapelle des Saints-Archanges,
Montgeron, France

Tropaire, ton 4

Dès ta jeunesse tu as aimé le Christ, ô bienheureux Séraphin, / et tu fus enflammé du désir de ne servir que lui ; / dans la solitude du désert / tu t'es adonné au travail et à la prière incessante ; / par ta tendresse et ta douceur, tu as acquis l’amour du Christ / et tu as été l’élu de la Mère de Dieu. // Par tes prières, ô père théophore, conduis-nous au salut.

Kondakion, ton 2

Ayant renoncé aux attraits du monde / et à ce qui est périssable en lui, / tu as choisi de demeurer à Sarov pour y mener une vie angélique ; / pour beaucoup tu fus unevoie conduisant au salut ; / c’est pourquoi le Christ t’a glorifié, ô père Séraphin, /t’accordant le don des miracles et des guérisons ; / aussi te clamons-nous : //Réjouis-toi, ô notre père théophore.



Saint Séraphim de Sarov est un des saints russes les plus connus et les plus populaires, non seulement parmi les orthodoxes, mais aussi parmi beaucoup de chrétiens d’autres confessions. Il naît en 1759 et entre au monastère de Sarov à l’âge de vingt ans, où il reste jusqu’à sa naissance au ciel en 1833. Pendant quarante-six ans il vit d’abord comme moine en communauté, puis, de 1794 à 1810, comme ermite, et en dernier lieu, comme reclus dans le monastère de Sarov. Durant toutes ces longues années il mène le dur combat vers la perfection en Christ, bénéficiant de nombreuses grâces, notamment des apparitions de la Sainte Mère de Dieu.